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 Notre Histoire (à lire)

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Le Conteur
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Date d'inscription : 05/08/2010

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MessageSujet: Notre Histoire (à lire)   Notre Histoire (à lire) Icon_minitimeJeu 5 Aoû - 10:32

Onarius.
Onarius.
Onarius.
Voila un nom qui sonnait tel le glas. Celui d’une vie passée, de la décadence d’une cité, d’une vie. Mais même la nuit la plus noire, laisse place à l’aube et à son soleil rougeoyant. Là où il n’y a pas de fin, vit l’éternel recommencement. C’est ainsi que l’Exode commença. Laissant derrière eux le passé, les liens noués, les cadavres, le sang et les malédictions.
Les livres étaient définitivement clos, les âges s’étaient tus à jamais. Seul le silence des souvenirs pouvaient encore témoigné des vies passées et de la cité. Mais qui voulait se souvenir? Qui serait assez fou pour revenir en arrière? Beaucoup ont disparu cette nuit là, perdu à jamais dans les flammes d’Ahmrer et dans les ombres. Il y a des destin bien pire que la mort. Le Silence et les membres de cet ancien culte le savait bien, leur chef avait finit par y succomber.
Onarius.
Onarius.
Que restait il de cette cité? Des ruines encore fumantes vouées à pourrir dans ses marais maudits, les quatre ordres ne sont plus. La forge a disparu, la cheminée s’est éteinte à jamais. Les tisseurs ne finiront jamais leur toile, Daliia a disparu avec son époux, les autres ont fui. Le brasier, un mot qui ne veut rien dire maintenant, si ce n’est de vieux souvenirs de glaives et d’armures. Puis le Silence…le silence qui a finit par s’enfoncer dans les ombres à jamais.
Non il ne reste plus rien, le poids des souvenirs, mais aussi la volonté. Celui de reconstruire, celui de sauvegarder, celui de vivre. Il fallait continuer à avancer, coute que coute.
Onarius.
Maintenant, avec les quelques survivants, s‘en aller, loin des ténèbres.
Parti de ses marais maudits en Stygie, l’Exode a commencé, et avec lui de nouvelles aventures. Car tout était loin d’être terminé. L’Homme et cette volonté qui le caractérise seront-ils assez fort pour franchir les ténèbres qui les attendent encore? Le sang d’Onarius ne coule plus, et avec lui sa malédiction s’est éteinte.
Onarius n’existe plus.

"Tiré d’un journal, sauvé des flammes.

Citation :
4 Aout 1299.

Le temps est calme ce soir. Et les préparatifs se finissent. Je crois que le mariage de Shayn et Annalea sera une véritable réussite. Le vin coulera à flot, les Femmes et les Hommes danseront en ce jour de fête. Loin des soucis de ses derniers mois, cette pierre qui semble rendre fou les gens de cette cité. Ce soir elle n’aura aucun pouvoir, la joie des Hommes permettra d’oublier un peu tout ca.

Ha d’ailleurs, il faut reconnaitre que sous sa main de fer Na’amah a bien tout organisé. La forge a préparé cette cérémonie avec un grand sérieux. Voila qui devrait faire taire les mauvaises langues. Na’amah ceci, Na’amah cela.

Je me demande si le brasier va venir en armure ou en civil, nous verrons bien. Sur que j’imagine mal Shayn en armure de métal à son propre mariage…enfin bon.

Je vais prendre un peu de repos avant la réception, cette nuit sera sous les auspices de la fête, et je me dois d’y faire honneur, les tisseurs se doivent de montrer l’exemple.

L’écriture est maintenant grossière, nerveuse, il semble avoir été écrit en toute hâte.

Ca y’est. Ce que nous attendions est arrivé. La pierre s’est réveillé et les ténèbres nous entourent.
Tout a commencé par un son sourd puis le sol s’est déchiré. Le temple s’est effondré, engloutissant avec lui de nombreuses âmes. Puis ce fut au tour du comptoir puis tous les autres bâtiments. C’est le chaos à l’extérieur, les flammes nous entourent. La cité est proie à sa malédiction. Le feu englobe la plupart des bâtiments, j’entend hurler, et je sens les flammes approcher. J’ai vu que certains ont réussi à fuir avant que la grande porte ne s’effondre pour finir par former une énorme barricade brulante.
Maintenant nous ne pouvons plus fuir.
Maintenant nous attendons la mort.
Que ses derniers mots soient le témoin de la fin de la cité d’Onarius.
Ho Mitra, je te prie de nous venir en aide. Qu’il reste au moins des vivants. Tout ne peut pas finir ainsi.
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